L’autorégulation, c’est l’art de se mettre dans la position du lecteur pour effectuer une dernière révision.
En modifiant notre perspective, on s’assure ainsi que le texte répond bien aux objectifs de communication et à la tâche rédactionnelle demandée.
L’essentiel
À cette étape, il s’agit d’effectuer une relecture évaluative du texte rédigé et d’effectuer les corrections nécessaires.
Pour y arriver, il importe de se fixer différents buts :
- S’assurer que le texte respecte la tâche demandée.
- Revoir le plan du texte et s’assurer de la cohésion entre ses parties.
- Valider la qualité de l’information qui s’y trouve.
- Effectuer une dernière révision (globale ou spécifique) à l’aide d’outils linguistiques.
Puisque le processus d’autoévaluation demande d’utiliser des stratégies métacognitives exigeantes et qu’il implique d’instaurer une distanciation entre soi et le texte, il est préférable, si le contexte de rédaction le permet, de l’effectuer après avoir pris un certain recul face au texte.
En ce sens, il est toujours préférable de bien planifier les étapes de rédaction et de s’accorder du temps de révision.
Références pertinentes
Pour en savoir plus sur l’autorégulation :
- Enseigner la révision-correction de texte du primaire au collégial (CCDMD)
- Connaissances métacognitives et stratégies d’autorégulation impliquées dans la révision de textes (Érudit)
- Entrainer l’autorégulation pour améliorer la rédaction (HAL science ouverte)
Stratégies de révision de texte
- Méthode de relecture en trois étapes (CCDMD)
- Les points à vérifier (CCDMD)
- Respect du sujet et des consignes (CCDMD)
- Plan : notions utiles et conseils (CCDMD)
- Exercice : J’organise et je rédige (CCDMD)
Stratégie de planification
FAQ
À l’étape de la révision, on s’assure de la qualité du texte. Les consignes sont-elles respectées ? La structure est-elle cohérente ? Y a-t-il des améliorations à apporter au point de vue des idées ou des explications ?
Au moment de corriger, on supprime les erreurs.
La révision et la correction d’un texte demande du temps et des efforts. Il n’y a pas de réponse précise quant au temps à accorder. Cependant, pour optimiser cette opération, on devrait pouvoir créer une distanciation entre le texte et son rédacteur et connaitre ses propres faiblesses.
S’il n’est pas possible de mettre une période entre le moment de la rédaction et celui de la révision, il est recommandé de ne pas garder cette étape pour la toute fin de la rédaction, mais de la répartir au fil du travail d’écriture. Ainsi, on évite d’avoir accumulé trop de fatigue et de manquer de vigilance.