L’orthographe d’usage est la manière correcte d’écrire les mots de notre langue.
On établit la graphie d’un mot en utilisant un dictionnaire, un logiciel spécialisé ou par l’utilisation d’une mémoire avisée.
L’essentiel
Les mots sont formés à partir de 26 lettres : 6 voyelles et 20 consonnes. On distingue les lettres majuscules des minuscules et les différents caractères : gras, soulignés, italiques, etc.
Syllabes :
Les lettres, une fois combinées, forment des sons et chaque émission de voix est appelée syllabe.
- 1 syllabe : blanc
- 2 syllabes : cé-gep
- 3 syllabes : dé-ta-cher
- 4 syllabes : or-di-na-teur
À l’écrit, la division syllabique suggère la coupure d’un mot en fin de ligne.
Les catégories grammaticales :
Les mots appartiennent à des catégories grammaticales : le nom, le verbe, l’adjectif, le déterminant, le pronom, la préposition, la conjonction et l’adverbe.
retenir l’orthographe d’un mot :
Pour retenir l’orthographe d’un mot, on peut :
- Répéter le mot à voix haute, en insistant sur les différentes syllabes qui le composent.
Sectionner un mot permet d’en examiner la constitution pour s’en faire une représentation mentale ou pour l’associer à une famille de mots.
- Écrire le mot à la suite d’une liste ou dans un carnet de trouvailles.
On y ajoutera la définition du mot et la création de phrases pour apprendre à utiliser ce nouveau mot.
La nouvelle orthographe :
La nouvelle orthographe (ou l’orthographe rectifiée) est une liste de mots proposée par l’Académie française en 1990. L’utilisation de la nouvelle orthographe est encouragée, mais elle reste libre. On essaiera toutefois de garder une certaine cohérence, en évitant d’alterner entre l’ancienne et la nouvelle orthographe pour un même mot dans un même texte.
Les textes inclusifs :
La rédaction inclusive est également encouragée. Pour que chaque personne soit représentée de manière égale, peu importe son identité et son expression de genre, il faut réfléchir nos communications en fonction d’une formulation qui inclue les deux genres.
La féminisation lexicale, la voix active, le doublet sont des procédés de rédaction qui rendent l’écriture plus équitable.
Références pertinentes
Dictionnaires :
- Le Dictionnaire Robert en ligne
- Le Dictionnaire Larousse en ligne
- La « Vitrine linguistique » de l’Office québécois de la langue française (OQLF)
- Le dictionnaire québécois Usito
Exercices
- Gommophone (Alloprof)
- Défi : Orthographe d’usage (CCDMD)
- Rectifications orthographiques (CCDMD)
- Amélioration du français (CCDMD)
Astuces
- Distinction des homophones (Alloprof)
- Trucs pour retenir l’orthographe des mots (Alloprof)
Nouvelle orthographe :
- La nouvelle orthographe
- Le millepatte sur un nénufar : Vadémécum de l’orthographe recommandée [En ligne]
- Rectifications orthographiques (CCDMD)
Les textes inclusifs
- Aide-mémoire pour écrire des textes plus inclusifs
- La féminisation lexicale et la rédaction épicène (OQLF)
Liste des termes neutres
- Liste de termes épicènes ou neutres (Vitrine linguistique)
- Powerpoint : La rédaction épicène
Codes de correction suggérés par le CAF
OE
Épellation, mots invariables, espacement à faire ou à supprimer entre deux mots
OA
Accent, trait d’union, cédille, tréma, etc.
OH
Homophone
O
Majuscule, coupure de mots, symbole, abréviation, etc.
FAQ
Absolument ! C’est là que l’observation des syllabes est intéressante, parce qu’elle propose l’espace de coupe pour un mot. Comme on essaie de penser à son lecteur, on garde suffisamment de lettres à la fin de la ligne et au début de la prochaine. Par exemple, si on ne pouvait pas écrire le mot « expérimentation » en entier, on pourrait le couper en lui mettant un tiret après deux ou trois syllabes : « expé-» ou « expéri-» (« expérimen-» serait correct, mais il semble moins naturel, non ?). Il y a une belle liste d’exemples de coupure de mots et de particularité sur le site canadien du Bureau de la traduction.